Ciel et nocturne

Le portfolio le plus hétéroclite. Mélange de dessins et de photographies.

L’astronomie représente une large histoire de ma vie. Il s’agit de la porte d’entrée de mon cheminement, à la fois technique et spirituel. C’est une genèse. Dès 1992, seulement âgé de dix ans, l’aventure commence au pied du sapin avec une lunette astronomique de 50mm d’ouverture et la contemplation fréquente de notre unique satellite naturel : la lune. Le passage de la comète Hale-Bopp dans le ciel du printemps 1997 marque un tournant : Mes débuts photographiques. Une façon particulière de concevoir l’art nocturne.

Il faut pourtant attendre l’année 2001 pour qu’un nouveau cap soit franchi avec la photographie planétaire au foyer d’un Célestron 8, très emblématique télescope Schmidt-Cassegrain de 203mm pour plusieurs générations d’astronomes amateurs. Avec l’avènement du numérique, l’automne 2002 voit fleurir la webcam VESTA PRO dans le parc du nouveau matériel pour beaucoup d’astronomes avertis et je prend de même le virage.

L’astronomie voit se succéder, jusqu’à ces derniers jours de l’année 2010, l’utilisation d’optiques en tous genres et des montages parfois exotiques (construits de mes mains, parfois juste le temps d’une expérimentation pour une image unique). Parallèlement, la technique informatique n’est pas en reste avec l’approfondissement du traitement d’image et quelques pas en autoguidage. Le ciel profond avec quelques amas d’étoiles et quelques galaxies emblématiques clôtureront ce premier chapitre existentiel en noir et blanc grâce à l’emploi d’une petite CCD en longue pose.

Parfois, la longue pose jusqu’à 30 secondes s’invite encore au-delà de 2010 mais il ne s’agit plus d’astronomie mais d’ambiances nocturnes. La lumière artificielle des lampadaires a remplacé la lumière naturelle des étoiles et de la voie lactée. La présence humaine a remplacé peu à peu l’esthétique solitude d’un village endormi. Le ciel n’est déjà plus alors que le nocturne s’évanouit peu à peu au profit de l’humain dans toutes ses perspectives…

Conjonction Lune et Jupiter

Mars, le 12 septembre 2020 – NEWTON 203/1200

Le disque soleil – 28 juillet 2004 1/250ème de pose sur film Fujichrome SENSIA 100 Au foyer de l’instrument (f/d = 10) + tirage de 5 cm ; Télescope CELESTRON 8

Conseil de l’Europe – Strasbourg

Taches solaires du 22 septembre 2022 – Lunette 80 ED

Lune – Épreuve argentique (2001)

Eclipse partielle de Soleil du 12 octobre 1996 à l’oeil nu

Lune – Épreuve argentique (2001)

Dernier quartier de lune (2007)

Comète Hale-Bopp (1997)

Déplacement de l’astéroïde PALLAS en 20 minutes – Nuit du 10 au 11 juillet 2010 Compositage des meilleures images et traitement sous IRIS – 2 poses de 30 secondes espacées de 20 min Filtre IR/UV cut ; Turbulence faible – Focale brute de l’instrument ; Caméra-télescope IMAGING SOURCE DMK 41AF02.AS Lunette SKYWATCHER 80ED/600

Détail de Lune (2004)

Jupiter, le 27 mars 2004

Lune et Bignone

Lune et cirrus argentés