Portfolio couleur depuis 2024

La montée très progressive en puissance de la couleur en photographie remonte aux années 60 quand les pellicules deviennent suffisamment sensibles pour rivaliser avec les pellicules N&B, notamment pour les actions rapides ou les activités en basse lumière. En photographie de rue et en photojournalisme, la célébrissime Kodachrome 64 représentait alors une révolution incroyable dont le célèbre photographe américain Joël Meyerowitz s’empressera d’utiliser au détriment de la KODAK Tri-X-400 dès le milieu des années 60 pour défendre la démocratisation de la couleur jusqu’ici perçue dans le monde de l’art comme un support d’expression “vulgaire” par beaucoup de sommités de l’époque comme Henri CARTIER-BRESSON. Très humblement aujourd’hui en 2024, j’ose affirmer avoir encore beaucoup à apprendre de la photographie couleur après presque 30 ans d’imagerie ; ce d’autant plus avec mon initiation grâce aux progrès des logiciels disponibles sur le marché pour le numérique à des rendus analogiques assez fidèles (granulation comprise) se réclamant d’émulsions historiques caractéristiques. Sans compter parfois les fruits d’un esprit aventureux visant à l’expérimentation sporadique de certains rendus ne correspondant à aucune pellicule référencée.