Monochrome

Le noir et blanc compte ses nombreux adeptes. Il s’agit d’un sujet d’étude photographique intarissable. Je me suis vraiment intéressé à l’imagerie monochrome à partir de 2014 et plus encore en 2015 lorsque je me suis engouffré à mon tour dans le courant humaniste. Produire de beaux monochromes n’est pas chose aisée et demande de nombreux essais parfois, avant de pouvoir s’y épanouir. Tout ne peut pas se retranscrire en noir et blanc car il convient avant tout que le sujet réponde préalablement à des critères de contraste que n’exige pas la photo couleur. Quand la couleur ne joue pas un rôle prépondérant dans une photo, le noir et blanc en souligne la composition pour en conserver uniquement à l’esprit que l’intention.

La qualité de mes images monochromes diffère sans cesse et raconte à elle-seule mes multiples interrogations. Les logiciels comme les méthodes pour obtenir un monochrome ne sont jamais les mêmes. Tantôt, il s’agit du rendu natif du boitier utilisé ; tantôt la tentative avec des réglages relativement précis de s’approcher au plus près d’une ancienne émulsion analogique. Par soucis de logique de lecture, cette galerie ne compte aucune photographie humaniste.