Observations de comètes, d’astéroïdes et de novae
Parmi mes nombreux angles multidisciplinaires d’exploration en observation/imagerie, il m’arrive d’effectuer annuellement d’une façon très dispersée, parallèlement à ma vie de famille et de ma véritable profession, quelques observations CCD d’astéroïdes et de comètes. Comme tout amateur d’astronomie, je cultive cette science pour mon seul plaisir d’apprendre des techniques et de les mettre qualitativement un minimum en pratique. Contrairement aux amateurs à la recherche simplement de satisfaire le seul bonheur de produire notamment de belles images des visiteuses, je m’efforce de donner une dimension supplémentaire à mes observations par l’estimation de leur positionnement astrométrique, leur magnitude TG et longueur de la queue quand elle existe.
Portfolio regroupant de même éventuellement mes mesures sur des (super)novae.
Quand la précision du résidu maximum en seconde d’arc est indiquée, plusieurs notions pour la comprendre :
- Le MPC (Minor Planet Center – IAU) précise des normes de précision pour les résidus des mesures ;
- L’observation complète d’un objet consiste à réunir au minimum 3 mesures, idéalement 6 (voir plus) ;
- Effectuer une observation de l’objet en multipliant les mesures pendant au moins une heure est préférable ;
- Une précision inférieure à 0,5″ d’arc est jugée comme excellente ;
- Une précision comprise entre 0,5″ d’arc et 1″ est jugée comme très bonne ;
- Une précision jusqu’à 2″ d’arc est acceptable pour des observations amateurs ou objets difficiles ;
- Au delà de 2″ d’arc, il convient de ne pas considérer les mesures surtout si les erreurs de cet ordre de grandeur sont systématiques ;
- En d’autres termes, l’astrométrie fine pour chaque point de mesure consiste à viser <1″, tolérer jusqu’à 2″, éviter de dépasser 3″ ;
- Le tout étant que le résidu maximal de l’ensemble de ces mesures ne dépasse jamais 2″ d’arc.