Matériel utilisé actuellement par l’auteur
En près de 30 ans d’imagerie multidisciplinaire et d’observation visuelle, j’aurai utilisé beaucoup d’outils différents au gré des progrès technologiques et de ce qui est proposé aux amateurs dans le commerce. Ayant débuté par l’argentique pour ensuite connaître progressivement l’essor du numérique jusque sur nos téléphones portables du quotidien, j’y résume ici rapidement exclusivement mon actualité dans la pratique de l’imagerie et de l’observation du monde à décrypter.
Pour comprendre le matériel actuellement utilisé, nous pourrions résumer rapidement ma trajectoire sinueuse depuis 1997 :
- 1997 – 2004 : L’astronomie pour seule passion et objectifs
- 2004 – 2010 : Mariage au gré de mes envies/motivations entre astronomie et photographie
- 2010 – 2019 : La photographie à 100% ; L’astronomie en sommeil, limite presque oubliée
- 2019 – 2024 : La photographie et la vidéo pour principes vitaux ; l’astronomie de retour juste pour la dilettante visuelle
- Depuis 2024 : La science participative en astronomie ; la photographie et la vidéo pour simples devoirs de mémoire
Les observations astronomiques pour la science participative
Depuis 2024, j’utilise un Seestar S50 pour participer à des programmes de science participative :
- Mesures de magnitude sur les étoiles variables
- Mesures astrométriques sur des astéroïdes
- Mesures astrométriques sur des comètes
- Comptage des taches solaire (nombre de Wolf)
- Suivi d’événements transitoires (je pense notamment aux (super)novae)
En ces cinq lignes, beaucoup d’opportunités d’apporter une modeste mais bien réelle contribution aux bases de données scientifiques centralisées (AAVSO, MPC, IAU, CBOS,…etc) lorsque la convergence entre disponibilité et ciel découvert a lieu. Beaucoup d’occasions potentielles d’assister à de véritables phénomènes astronomiques et de pouvoir les quantifier. Une certaine forme de concrétisation de désirs/espérances de jeunesse grâce aux progrès considérables des outils pouvant être mis à la disponibilité des amateurs pour observer, même quand les circonstances temporelles ne sont pas optimales.
Au cours de l’année 2023, la marque ZWO commença à commercialiser ce premier télescope intelligent ultra-transportable enfin « abordable » (<1000 €) quand le prix moyen de ses concurrents demeure dissuasif. Dès la réception d’un exemplaire fin juin 2024, il fut agréable de pouvoir compter sur un instrument aussi petit pour mes activités astronomiques en solaire comme en stellaire. Il trouve dès lors sa place naturellement dans le coffre au milieu des valises dans chacun de mes déplacements. Il résout immédiatement ma problématique fondamentale consistant à pouvoir jongler entre ma nouvelle vie de famille et l’astronomie par la rentabilisation de mes opportunités d’observation ayant pourtant fait partie quand les premiers télescopes intelligents sont apparus parmi ceux qui les regardaient un peu d’un regard goguenard ; Tout en ayant malgré tout parfaitement compris assez tôt dans leur apparition, leur intérêt fondamental à terme pour l’amateur averti en astronomie. Il faut juste savoir pourquoi on en achète un et savoir se contenter de négocier avec des éléments figés (optique et capteur).
Faire le tour en quelques heures du maximum de cibles à mesurer et n’avoir ensuite qu’à sortir les résultats dans le calme le lendemain ou un peu plus tard la tête reposée, sans avoir à me préoccuper du tout du matériel ; Avec le Seestar S50, ce sont beaucoup de questions, d’hésitations et de problématiques qui ne se posent plus pour produire plus et mieux. Plus de rotation de champ notamment grâce à une mise en station équatoriale électronique ultra-simple (depuis l’avènement logiciel du mode EQ en mars 2025). Il produit nativement des vidéos AVI RAW sans perte ou des FITS « propres » déjà nettoyés du bruit d’obscurité (qui se chargent dans une mémoire interne de 64 Go) directement exploitables dans la plupart des logiciels d’astrométrie et de photométrie pour réaliser des analyses sans attendre.
Se faire plaisir à dénicher un astéroïde/une comète ou mesurer périodiquement la magnitude d’étoiles variables n’aura jamais paru aussi simple !
La photographie d’art, touristique et humaniste
Depuis 2005, à l’achat de mon premier reflex numérique (le Nikon D70), la photographie d’art, touristique et humaniste représente la majeure partie de mon travail d’artiste-photographe amateur. Passion pour l’image que je développerai au gré des dix années suivantes par l’investissement dans un parc conséquent d’objectifs (six au total) et des changements de boitier par l’acquisition du Nikon D90 (2009), puis du Nikon D7000 (2011). A partir de 2015, j’ai peu à peu délaissé cette artillerie lourde pour l’excellent Fujifilm X100T (surnommé « le Leica du pauvre ») ; un boitier léger, silencieux, maniable avec lequel j’entretiens depuis presque dix ans une relation très particulière du domaine de l’affectif dans la construction de toutes mes images.
La photographie de portrait dans la sphère privée
Parmi les trois boitiers reflex que j’ai eu, le Nikon D90 est le seul que j’ai conservé et que j’utilise dorénavant pour mes images dans ma sphère privée avec un seul objectif NIKKOR (le DX 18-70mm datant de 2005, livré d’origine avec mon premier reflex D70). Le D90 fut le boitier qui m’a permis de produire la majeure partie de mes reportages dans le Pays de Bray (2009 à 2015) et qui a couvert mon mariage en 2021. Il est aujourd’hui celui qui couvre avec brio les instants familiaux les plus importants de ma vie et notamment les plus précieux du début de l’existence de ma fille. Combiné à l’excellent flash professionnel Nikon SB-900, il permet une parfaite gestion des scènes de la vie courante et des visages de mes sujets en intérieur par l’illumination indirecte sur un mur opposé ou par le plafond. Malgré son âge, sa résolution de 12 millions de pixels est parfaitement adaptée.
Grâce au logiciel DXO PhotoLabs, le D90 a même connu un vrai rajeunissement pour son utilisation en basse lumière.