Champ de bataille de Vauquois
Panoramique 360° de Vauquois
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Le visiteur qui traverse Vauquois aujourd’hui ne peut imaginer qu’un siècle plus tôt, ce village de Lorraine fut le théâtre meurtrier d’une incroyable guerre de position, où plusieurs milliers de soldats périrent, du fait de l’entêtement absurde des chefs à vouloir occuper coûte que coûte cet emplacement stratégique de l’Argonne, quelles qu’en soient les conséquences humaines et matériels. Les combats qui s’y déroulèrent entre 1914 et 1918 témoignèrent d’une rare sauvagerie ; Vauquois bien malgré lui devint le précurseur d’une guerre des mines jusqu’alors sans précédent.
Reconstruit en contrebas, le village et sa célèbre butte restent désormais les gardiens du souvenirs de milliers de héros mort pour la France.
Plaque d’identification de l’emplacemrent de la mine allemande du 14 mai 1916
Dès 1915, la guerre de position implique l’emploi de voies de 0,60 m où tout naturellement les « truck Péchot » trouvent une utilisation intense pour le transport de toute la logistique de la butte du Vauquois. La ligne serpentait sur 11 km et déservait plusieurs points d’artillerie. Ces trucks étaient réutilisables sur la ligne MAGINOT.
Sur cette guerre de position, les allemands ont innovés l’affreuse « guerre des mines », qui consistait à poser des charges explosives très importantes et à créer l’effondrement des galeries stratégiques de nos soldats Français par le dessus ou par le dessous. La quantité d’explosif utilisée le 14 mai 1916 atteignait les 60 tonnes, ce qui correspond à 240 fois la charge nécessaire pour le dynamitage d’un immeuble de 6 étages ! Le souffle de l’explosion a provoqué la mort de 108 soldats Français du 46ème R.I et le cratère, résultat direct des effondrements fait près de 15 mètres de profondeur…
Vue générale sur le monument commémoratif
Monument érigé à la gloire des combattants, aux morts de VAUQUOIS et à tous les braves qui mirent l’ennemi en échec sur cette position.
Iconographie du brave poilu au poste de combat
La première ligne de front française
Les allemands ont utilisés une nouvelle arme pour l’époque sur la butte de VAUQUOIS : Le lance-flammes. Le 6 juin 1915, lors de cet assaut, de nombreux Sapeurs-Pompiers du Régiment de PARIS ont été tués ou très gravement brûlés en réalisant leur devoir. La nouvelle arme qui comprenait deux réservoirs, l’un rempli d’azote sous pression et l’autre de pétrole brut, avait une portée maxi de 20 m. L’arme, très lourde et encombrante mais très dangereuse, n’était utilisée qu’occasionnellement et le soldat allemand qui l’utilisait était considéré comme suicidaire car cette arme n’est pas rechargeable en cours de combat donc celui-ci se faisait abattre presque systématiquement par les fantassins Français, sitôt les réservoirs vides…
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