Les 12, 21 et 30 novembre 2025 derniers sont le symbole d’une reprise de mes activités après une longue disparition de plusieurs mois. Ceci est le prix à payer pour changer de cadre de vie par l’acquisition d’une résidence nouvelle et l’accomplissement des travaux préliminaires (peinture, papier peint, ameublement,…) pour s’y établir totalement 24/24 ; sans compter tout ce qu’il y reste à accomplir dans les mois prochains. Sitôt l’emménagement effectif le 24 octobre, la première nuit dégagée du 12 novembre se voudra d’être une forme d’armistice de l’inactivité astronomique par mes premières observations depuis la loggia de ce nouvel appartement situé en plein centre-ville d’une commune du Val-De-Marne au quatrième étage dont la disposition ne laisse un champ utilisable guère plus grand que les 40° d’altitude maximum et un horizon balayant à peine 140° en azimut. Un champ toutefois bien suffisant pour saisir en restant bien au chaud derrière une vitre des objets du ciel boréal dont l’observation s’avère habituellement difficile en d’autres lieux à cette latitude d’environ 49° N. C’est dans ce contexte que la Grande Nébuleuse d’Orion et la Nébuleuse B33 « Tête de Cheval » seront révélées dans un ciel pourtant fortement impacté par la pollution lumineuse avec une valeur de 8.5 sur l’échelle de Bortle. Un résultat que l’on doit aux performances étonnantes du Seestar S50 avec son filtre intégré H-Alpha/Oxygen III.
Le 21 novembre, au 6ème étage, en lieu et place du toit-terrasse collectif de la nouvelle résidence qui surplombe toute la ville sur 360°, j’ai installé pour la première fois mon Seestar S50. Le ciel n’était pas très bon pour cette inauguration car assez brumeux par une température de seulement 1°C, ce qui donnera de premiers résultats mitigés, au point de croire qu’il s’agirait finalement d’un site difficile pour mener à bien mes observations. Cependant, une petite dizaine d’étoiles variables auront pu être observées ce soir-là. L’occasion de me rendre compte du comportement étonnant de Z UMi de type RCB qui, après une réapparition autour de mag 12 au cours du printemps aura finalement (re)disparue aussitôt en cette toute fin d’automne sous la magnitude 16.
Le 30 novembre, le second test du toit-terrasse collectif au 6ème étage de la nouvelle résidence se révélera enfin gagnant par un ciel bien dégagé, transparent et cela malgré une lune gibbeuse croissante bien présente. Avec seulement deux cibles : L’astéroïde Gavrilin (7369) et la comète C/2025 K1 ATLAS en plein état de fragmentation avancée, j’ai pu me rendre compte que ce site d’observation, pourtant en plein centre-ville, à moins de 10 km à vol d’oiseau d’un arrondissement de Paris, permettait de partir à la chasse à des objets intéressants avec une précision astrométrique remarquable. Quoi de plus fantastique de pouvoir capturer un astéroïde, pourtant invisible visuellement dans un télescope de 200 mm ou bien cette comète qui se meurt peu à peu en plusieurs noyaux.
CON A. Fiocret
OBS A. Fiocret
MEA A. Fiocret
TEL 0.05-m f/5 Seestar S50 + CMO
NUM 3
NET ATLAS2
AC2 arnaud.fiocret@gmail.com
07369 KV2025 11 30.81756503 55 44.878+47 34 07.52 14.6 V
07369 KV2025 11 30.83237303 55 43.997+47 33 42.82 14.2 V
07369 KV2025 11 30.84701903 55 43.183+47 33 19.38 15.2 V
----- end -----
First Selected Obs=[2025 11 30.817565]
Last Selected Obs=[2025 11 30.847019]
Timespan=42.41 minutes; max residual = [0.389]
Mean RA residual = 0.085 +/- 0.157
Mean DE residual = 0.030 +/- 0.288
Un encouragement à observer, encore et plus souvent, étant donné que le nouveau site d’observation soit si proche ! 😀