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Cette éclipse de lune demeurera comme l'une des plus belles de cette dernière décennie. Dommage que l'ensemble de la France n'ait pu profiter d'un tel spectacle... Tandis que les premiers réalisaient de superbes images, les seconds étaient condamnés à jeter l'éponge entre nuages ou pluie. Pour ma part, astronome amateur de la banlieue parisienne Nord de Paris, nous avions pu bénéficier dans cette zone territoriale de la France, d'une météo de grande qualité (vent très faible à nul et rares passages nuageux), offrant de bonnes opportunités aux astrophotographes patients, ambitieux et décidés. J'espère que les grands déçus de ce spectacle, trouveront en cette galerie, de quoi, retrouver un peu de courage pour affronter les futurs grands événements du ciel, qui nous attendent dans les mois et les années à venir.... |
Premier contact : Il est environ 0h10 ( heure locale ), lorsque le disque lunaire commence à être rongé par le cône d'ombre de la terre. Le disque lunaire accuse une importante pénombre depuis déjà, environ 40 minutes. |
L'ombre poursuit sa course et englouti progressivement le disque lunaire... |
La totalité approche, il ne reste plus qu'un fin croissant et il apparaît désormais nécessaire d'allonger les temps de pose. La couleur "rousse" ou rouge brique, caractéristique d'une éclipse de lune, commence à faire son apparition à l'oeil nu et plus discrétement dans le viseur du boitier photographique... |
Arrivé à ce stade de l'éclipse, la lune est désormais très sombre. Les temps de pose s'allongent considérablement et ne se comptent plus en fractions de secondes mais, en secondes. Le suivi devient alors très rigoureux et la pratique de l'occultation manuelle devient absolument obligatoire, pour éviter tout risque de bougé au déclenchement. La moindre erreur est fatale... |