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biographie générale |
Tranche
I de 2005 à 2012 - De la recherche de soi à l'assise
de soi |
Aller à
la tranche II depuis 2013 |
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L'année
2004 est l'année des prémices de mon basculement
intérieur au sein de ma première
vie,
peu avant les premières manifestations de la véritable
écriture des toutes premières lignes de cette deuxième
vie.
J'ai débuté
la photographie (plus précisément l'astrophotographie)
sur la bonne vieille pellicule en 1997 lors du passage de la
comète Hale-Bopp. Puis en 2001, j'ai commencé la
photographie lunaire et planétaire également sur
film. Mes premiers contacts avec le numérique se feront
avec une webcam en 2002 pour imager les planètes Jupiter
et Saturne derrière les 4000mm de focale de mon télescope.
Absolument rien ne me prédisposait à devenir un
jour, un artiste-photographe spécialisé en imagerie
à la lumière du jour qui parcourt durant la belle
saison jusqu'à 200 kilomètres par jour à
la recherche du cliché pittoresque exceptionnel sur un
petit territoire de seulement 750 km² caractérisé
par le Pays de Bray. Pourtant, 2005 est l'année symbole
de cette transformation progressive qui débuta initialement
par un simple jeu autour de performances techniques courant 2004
avec le camescope SONY DCR-PC 100E (ci-contre, à gauche). |
Plus subtilement
encore, l'année 2005 se dessine comme l'année marquante
de mon progressif abandon des notions purement techniques pour
m'orienter plutôt toujours davantage vers une démarche
très spirituelle humainement beaucoup plus riche. Les
années 2009 et 2011 se révéleront deux secondes
étapes décisives.
2012 apportera
son lot de surprises dans une assise de soi toujours discutable
à tout moment...
Aujourd'hui,
devenu artiste et témoin du monde, mes observations sont
désormais combinaisons arborescentes entre art, littérature
et philosophie. |
2005-2007
: Deux années à la recherche de soi |
Enfant de l'argentique,
c'est au mois d'avril 2005 que va se dessiner le tournant le
plus décisif dans ma carrière photographique avec
l'acquisition de mon premier reflex numérique présentant
pour l'époque la résolution confortable de 6,2
millions de pixels : Le NIKON D70. C'est avec ce boîtier que je commence réellement
à photographier très régulièrement
et que j'ai alors la bonne intuition de devoir me rendre au mois
de juillet de la même année dans la basilique néo-byzantine
d'Albert (Somme-80) qui vient de bénéficier d'une
rénovation intégrale. |
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Pourtant, monument
mondialement reconnu pour les pèlerinages, mes images
feront grand bruit à ma grande surprise (dans le magazine
PAYS DU NORD d'août 2005 comme sur internet) car il n'existait
en effet notamment aucune source sur le net présentant
l'intérieur de celle-ci. Je venais alors de révéler
à la face du monde, suite à mon travail, autre-chose
qu'un extérieur 1000 fois photographié ainsi que
celui constamment visibles sur de vieilles cartes postales de
1916 qui firent à cette époque, le tour du globe,
avec la vierge dorée penchée qui s'écroula
à l'automne 1918 tel un signe !!! |
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Je reçois
également en retour les félicitations de l'Office
du Tourisme d'Albert :
"Monsieur,
Nous tenions
à vous féliciter pour votre travail et la parution
d'un article avec de superbes photos de la Basilique Notre Dame
de Brebières d'Albert dans l'édition du magazine
Pays du Nord n°67. Nous avons aussi le plaisir de vous annoncer
le lien avec votre site a été créé
sur notre page internet.
Nous restons
à votre disposition afin de faire connaître vos
travaux et nous vous offrons si vous le souhaitez, une montée
au clocher de notre Basilique. Les visites ont lieu les mercredis
et les samedis à 15h00. Dans l'attente d'un futur contact,
veuillez agréer, Monsieur, nos sincères salutations.
L'équipe
de l'Office de Tourisme d'Albert "Pays du Coquelicot". |
Un Verdier d'Europe - NIKON D70 + lunette SKYWATCHER 80 ED/600
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De 2005 à
2007, on peut dire que j'étais surtout un très
bon technicien photographe mais que mes compétences graphiques
n'étaient qu'aux balbutiements. Clairement, j'étais
un testeur et un utilisateur du matériel que j'achetai
mais pas réellement un créatif. Je n'avais pas
de but précis, je n'avais pas de signature artistique
particulière pour me différencier des autres. J'en
étais à la recherche de mon "moi", de
ma personnalité photographique propre. Tantôt à
photographier des oiseaux en jouant avec ma lunette 80ED/600
que j'avais installé sur mon reflex NIKON via une bague
T adaptative à la baïonnette, tantôt à
photographier des paysages et l'architecture que je pouvais contempler
lors de très courts séjours en Picardie avec mes
parents ; Je n'avais à vrai dire aucune réelle
constance dans mes programmes photographiques tant dans la fréquence
que dans la nature des sujets. |
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Au niveau de
ma façon de travailler, le NIKON D70 m'impose de grands
changements. L'immédiate révolution principale
vient du format de fichier produit par NIKON pour lequel j'ai
opté dès le début : Le format RAW. Je n'ai jamais utilisé mon boitier
avec le format JPEG. Même avec la meilleure qualité
en JPEG, celui-ci ne rivalise pas avec les 12 bits en sortie
du format RAW qui est habituellement appelé par les pros,
le négatif numérique. Le format RAW de chez NIKON
est un format propriétaire qui prend le mystérieux
nom de .NEF qui n'est autre que l'abbréviation de NIKON ELECTRONIC FORMAT. En produisant mes images
dans ce format, on obtient les données brutes issues du
capteur sans aucune perte, ce qui permet à fortiori de
travailler très fortement une image.
En 2005, le NIKON
D70 est fournit avec le logiciel du même fabriquant PictureProject, 100% compatible avec
ce boitier (image ci-dessus). Ce logiciel permet de transférer
directement les clichés sur le disque dur de l'ordinateur
au travers d'une prise USB. Immédiatement après
le transfert, le photographe peut apprécier ses différents
clichés sous la forme d'aperçus, un peu comme une
collection de diapositives sur une plaque rétro-éclairée. |
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PictureProject ne
permet que la visualisation des fichiers RAW et non leur développement.
Heureusement, NIKON a eu la bonté de fournir gratuitement
un plug-ing qui permet de décoder les images au format
RAW directement sous Adobe PHOTOSHOP. Il permet de seulement
effectuer quelques retouches très rudimentaires avant
de "développer" l'image au format TIFF mais
à l'époque, je trouve cela déjà formidable
!! |
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Avec les modèles
les plus récents de boitiers reflex numériques
sortis à partir de 2009, le bruit n'est plus un important
ennemi des images. Pourtant, on oublie vite que les années
précédentes, ce bruit numérique était
encore fort menaçant. Dans le cas du NIKON D70, le bruit,
bien que très léger, devenait réellement
visible dès 400 ISO, tout en restant toutefois très
discret. C'est à partir de cette sensibilité que
j'appliquais un filtre à bruit pour optimiser le rendu
et la finesse de mes images, lorsque le temps de pose restait
inférieur à 1 seconde. Au delà d'une pose
d'une seconde, malgré le réducteur de bruit intégré
au boitier, le bruit très fin devenait visible même
à 200 ISO et un filtrage était presque toujours
indispensable.
La formule de
filtrage, demeurait identique à celle employée
en 2004, dans le cas du DCR-PC 100E. |
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Mes images fleurissent
sur le web grâce à l'existence de moyens de les
redimensionner et de les compresser efficacement. Adobe PHOTOSHOP
dès le début des années 2000 proposait un
outil d'enregistrement des images pour le web. Dès la
mise en ligne de la première mouture de mon site internet
en octobre 2003, cette compression était de mise. Son
usage s'est bien évidemment enraciné avec l'épanouissement
de mes travaux photographiques à partir de 2005. Avec
le NIKON D70 et cela n'a pas varié depuis avec l'usage
de mes modèles de boitiers reflex suivants, compte-tenu
de l'excellente qualité des images originales aux formats
TIFF et RAW du NIKON D70 (moyenne comprise en 6,5 et 12 Mo),
la compression JPEG se montre assez difficile et la taille des
fichiers JPEG publiés est fréquemment élevée
(120 Ko en moyenne). J'ai ainsi travaillé de la sorte
jusqu'en 2008, année où les progrès vont
brutalement se bousculer... |
Parallélement,
ma passion pour le ciel se poursuit d'une façon beaucoup
plus timide à partir de 2005.
Tardivement,
en décembre 2005, ma photographie de pleine lune de novembre
2003 est appréciée et utilisée dans un article
d'Astronomie magazine. |
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Je me remet durant
l'été 2006 à l'observation visuelle des
planètes avec mon CELESTRON 8.
Ces observations
seront l'occasion de participer pour la seconde fois dans ma
vie en qualité d'invité à une réunion
d'une commission de la SAF (Société Astronomique
de France) en la présence très lumineuse de Christophe
PELLIER. L'observation visuelle me permet de rester en contact
avec l'astronomie, tout en me libérant d'un grand nombre
des servitudes naturellement imposées par une installation
pour des acquisitions CCD.
Mes travaux visuels
sur Jupiter seront notamment remarqués. |
La défragmentation
de la comète
73P/SW3 en
plusieurs fragments au printemps 2006 est également l'occasion
de signer brillamment un petit retour auprès de la commission
des comètes de la Société Astronomique de
France en apportant un peu de mon temps d'observation... |
En août
2007, l'apparition des caméras-télescope d'IMAGING
SOURCE marque l'astronomie et stimule ma curiosité naturelle
pour la nouveauté. J'ai été l'un des premiers
acquéreurs de ces caméras et l'un des premiers
testeurs. Mes images serviront un temps à valider les
performances de ces caméras auprès du magasin LE TELESCOPE à Paris. |
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IRIS est maintenu dans ma
trousse à outil comme le logiciel incontournable pour
tirer parti des pleines capacités de cette caméra
ou tout au moins, beaucoup plus précisément, des
images brutes individuelles produites par cette caméra.
Sans aucun refroidissement, cette caméra s'avère
capable d'enregistrer un nombre très impressionnant d'étoiles
en quelques dizaines de secondes de pose.
En cumulant les
poses ultérieurement au moment du traitement final, le
signal utile prend le dessus sur le bruit et les objets résolus
par la caméra se révèle nombreux. C'est
à partir de ce moment où j'apprend également
à tirer parti des DARKS et des FLATS dans les pré-traitements
des images CCD du ciel profond afin d'obtenir le maximum de mes
acquisitions nocturnes. |
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Première lumière de la caméra IMAGING SOURCE en août 2007 sur la nébuleuse planétaire M27
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2008-juin
2009 : L'affirmation de soi |
Eglise de Loconville - Oise (60)
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C'est à
partir de juin 2008, devenu beaucoup plus autonome en tout (lieux,
cadrages, sujets,...), que mon esprit naturellement créatif
va s'accélérer et que mon "moi" va commencer
à se définir réellement. Mon autonomie trouve
sa définition en l'acquisition d'une voiturette de tourisme
en accord avec mon handicap invisible (la dyspraxie) et mon soucis
d'être respectueux avec ma terre en termes de rejets de
CO2.
Conformément
à mes convictions, AIXAM a toujours considéré le respect
de l'environnement comme un enjeu majeur depuis toujours. Cette
très nette priorité se traduit par une recherche
d'optimisation constante sur tout ce qu'il est possible d'envisager
comme études : Motorisations, aérodynamisme et
recyclage des véhicules.
Ainsi, en association
avec KUBOTA pour les moteurs diesel (moteur équipant ma
voiturette de tourisme), AIXAM atteint vraisemblablement désormais
tous les records et confirme son leadership avec - 37% de CO2
par rapport à l'objectif moyen de 125 g fixé par
le parlement européen en 2015, pour les voitures particulières,
d'où une réduction absolue des émissions
! |
Le design de
leurs véhicules participe également activement
à cet effort constant de respect écologique. En
étudiant au mieux l'aérodynamisme de ses voitures,
AIXAM met indiscutablement
tous les atouts de son côté pour proposer des véhicules
alliant esthétisme et respect de l'environnement. Nous
sommes très loin des mottes de beurre qui circulaient
encore sur nos routes, il y a quinze ans !!! Enfin, parce que
la préservation de la nature passe également par
le retraitement de leurs productions, AIXAM conçoit des
véhicules recyclables à près de 100 % !
Mon choix pour
AIXAM fut donc motivé
en grande partie par ces performances...
Dans l'esprit
populaire de la plupart des gens, les voiturettes de tourisme
gardent l'image très vivace de "danger public n°1"
de la route. Il est saisissant de noter à quel point les
voiturettes de tourisme sont détestées et jugées
comme dangereuses, tout simplement indésirables par beaucoup
d'automobilistes. Pourtant, comme tout préjugé,
il exige d'être démonté par des statistiques
formelles. les chiffres prouvent qu'en réalité,
les conducteurs de voiturettes sont très attentifs au
volant.
Les accidents
de voiturettes de tourisme ne représentent que...0,2% de l'ensemble !! |
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La voiturette
sans permis (plus de 140 000 en circulation en France) se place
comme le meilleur élève, de très loin, dans
les statistiques d'accidents et cela malgré une nette
progression constante du marché supérieure à
15% tous les ans tandis que le marché de la voiture traditionnelle
s'effondre de plus de 10%.
Malgré
cette hausse importante du parc de voiturettes depuis quatre
ans, les statistiques d'accidents restent inchangées. |
Cette voiturette
de tourisme pose très clairement les bases de l'affirmation
de mon "moi".
Attiré
indiscutablement par le département de l'Oise, je m'en
vais découvrir seul le "Pays" de Thelle en mobilisant
tous mes week-ends ensoleillés durant des semaines et
réalise en les communes de Fleury, d'Amblainville, de
Loconville et quelques-autres, ce qu'est vraiment l'importance
de la notion de graphisme dans la photographie. Ma totale autonomie
dans le choix de mes trajets et la haute fréquence de
mes déplacements autorisent désormais peu à
peu la définition de mon propre cadre artistique. Pratiquant
désormais bien davantage la photo, mes progrès
sont dès lors très rapides. Je me retrouve exactement
dans la comparaison logique d'accélération des
progrès entre une personne qui veut apprendre l'anglais
en passant deux semaines par an à Londres et une personne
qui vise le même but en s'y plongeant tous les jours durant
deux ans. |
Macrophotographie d'une abeille issue d'une vidéo HD
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En juin 2008,
je m'équipe d'un camescope SONY HDR-HC9E. La volonté
de me lancer dans le cinéma émerge mais ne se concrétisera
que quelques années plus tard... |
L'utilisation de
ce camescope en 2008 se limita au statu de tests techniques mais
pas de productions réelles. Les images vidéos sont
au format 16:9 cinéma et présentent une résolution
très confortable de 1920 x 1080 pixels. Autant ne pas
dire finalement que l'on filme avec une qualité réellement
"photographique". La qualité s'en ressent très
nettement sur un DVD produit par mes soins après montage
vidéo (test effectué sur un téléviseur
16:9 HD Ready de 66 cm). On obtient avec ce camescope exactement
la finesse d'image d'un DVD d'un film du commerce pour ses propres
films ! C'est réellement l'entrée du cinéma
dans le domaine amateur...Pour conclure le test, je me suis amusé
à extraire des images de mes premiers films avec le camescope
(utilisé en mode macro) sur des insectes au format bitmap
(.bmp), avec mon logiciel de montage vidéo HD. Les images
extraites présentent une finesse vraiment incroyable.
Aucun doute, SONY a fait du très bon travail et la bande
magnétique d'une cassette DV peut finalement mémoriser
un nombre très impressionnant de détails. |
L'achat durant
le mois de septembre de la même année de mon objectif
ultra-grand-angulaire SIGMA 10-20mm enrichi ma perception des volumes et je découvre
du coup les pouvoirs fabuleux de ce type d'objectif pour la construction
d'images fortes, notamment en ce qui concerne des perspectives
étendues.
C'est autour
de l'église de Jouy-sous-Thelle, à l'architecture si particulière
que j'explore pour la première fois les nouveaux points
de vue rendus possibles par la focale de 10mm. J'y rencontre
un jeune pompier qui se déclare comme appartenant à
la famille du maire du village et qui m'indique que l'intérieur
de cette église peut être visité presque
tous les jours de la semaine...Malheureusement, des travaux ont
lieu à cette époque sur l'escalier ainsi que sur
la porte de cette église et l'intérieur n'est alors
pas accessible pendant une durée non définie.
On verra donc
la chose plus tard...Au printemps 2009...A mon grand regret ! |
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A l'automne 2008,
je ressens réellement les premiers avantages découlant
de cette longue pratique accélérée lors
d'une ballade matinale en forêt avec mon père. C'est
ce fameux jour durant lequel je teste pour la première
fois l'usage d'un filtre polarisant sur mon SIGMA 10-20mm. C'est
le genre de filtre dont je commence à apprécier
le rendu aux couleurs chaudes, complété d'une disparition
des reflets gênants sur l'eau ou tout autre surface réfléchissante.
A partir de cette période, ma voiture de tourisme regagne
le garage et n'en sort plus car l'hiver ne m'inspire guère. |
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Octobre 2008
: Investissement
dans une licence du logiciel CAPTURE NX 2.
Pour apprendre
à tirer parti de ce nouveau laboratoire photographique
numérique, je décide de remasteriser toutes mes
images produites depuis le début avec mon NIKON D70 soit
3 ans de photographies d'avril 2005 à octobre 2008, en
l'espace de quelques semaines. Cet apprentissage accéléré
en total autodidacte m'autorise très vite la mise au point
d'un traitement type pouvant être appliqué systématiquement
à toutes mes images afin de construire MON style. Ce logiciel
pensé par des photographes pour les photographes est particulièrement
performant et me permet enfin de pouvoir travailler très
finement toutes mes images à partir du négatif
numérique .NEF d'origine.
Parallélement,
cette procédure de remastérisation des images vise
sur le long terme à proposer un portfolio totalement repensé
avec des images au traitement optimisé dans la perspective
de la publication d'un nouveau site internet dont les travaux
commencèrent le 4 octobre 2008... |
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Après un
hiver plutôt rude, je commence à re-pointer mon
nez dehors le 7 mars 2009 alors que la nature est encore au repos. |
Désireux
de respecter le rendez-vous manqué à l'automne
2008, je me rend le 15 mars 2009 équipé de mon
trépied MANFROTTO à l'église de Jouy-sous-Thelle. Ce sera l'une de mes
dernières productions photographiques avec mon reflex
NIKON D70. Les prises de vues seront conduites avec mon SIGMA
10-20mm et mon NIKON 18-70mm, en exploitant comme d'habitude
la seule lumière du jour disponible dans l'édifice
en travaillant en pose longue, sans flash, avec une vitesse d'obturation
autour de la seconde. L'intérieur se révèle
fort riche en sujets d'architecture style Renaissance. |
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La suite de ce
début d'année 2009 est marquée en mai par
l'abandon de mon reflex NIKON D70. C'est un choix décisif
qui va me précipiter alors brutalement vers une spécialisation
pour les paysages et plus précisément pour ceux
des bocages.
Mon nouveau boîtier
reflex NIKON
D90 autorise
désormais une résolution optimale de 12 millions
de pixels ainsi qu'un bruit numérique beaucoup mieux maîtrisé
jusqu'à la sensibilité de 1600 ISO contre les 540
ISO maximum de mon ancien NIKON D70. A peine deux semaines plus
tard suivant l'achat, j'ai l'occasion parfaite qui se présente
pour tester le nouveau boîtier dans des conditions de luminosité
très difficiles sur sujets délicats avec mon téléobjectif
zoom NIKON 70-300mm.
Je réalise
à ma grande joie l'un des meilleurs clichés de
mes quatre premières années de photographie, se
manifestant dans le secteur animalier : |
Nid de mésanges bleues - NIKON D90 + NIKKOR 70-300mm (réglé sur 300mm)
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Le téléobjectif
zoom est ouvert à son maximum, f/5.6. Le capteur CMOS
est alors poussé à 3200 ISO autorisant alors d'atteindre
la vitesse d'obturation très rapide de 1/1600ème
de sec. Quant à la lumière filtrant derrière
les feuilles de l'arbre, elle s'avère parfaite pour sublimer
le sujet. Je parlerai là réellement de chance car
je n'ai pas vocation d'être photographe animalier car premièrement
mon téléobjectif zoom est très limité
tant dans l'ouverture que dans la focale mais surtout parce-que
l'animalier est un véritable métier à part
entière qui exige de très bien connaître
la faune que l'on souhaite photographier (où la trouver,
heures de la journée où la chance de trouver l'animal
est maximale,... etc). Il n'est donc pas surprenant que les ornithologues
(pour ne parler que d'eux) se révèlent être
les meilleurs photographes d'oiseaux.
L'été
2009 deviendra doux tardivement et il faudra attendre le 21 juin
pour m'égarer dans le secteur du Vexin Français
pour ainsi produire de nouvelles images intéressantes.
C'est d'ailleurs une date qui restera dans ma mémoire
car c'est le jour où j'ai découvert, de retour
de randonnée, ma voiture que j'avais très consciencieusement
garée sur le parking de l'église du village, accidentée
du côté conducteur par une personne qui avait eu
l'indélicatesse de ne pas regarder derrière lui
en faisant sa marche arrière, sans laisser d'adresse.
Un événement
qui me fit réaliser à quel point l'être humain
peut être irresponsable et cruel vis à vis des autres
; Une cruauté aux antipodes de ce que je défend
perpétuellement comme respect et solidarité vis
à vis des êtres vivants dans mes photographies de
nature. |
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Le
14 mai 2009
Publication
en ligne de mon nouveau site OBSERVATION ET IMAGERIE après sept mois
de travail. Cette version a été de vigueur jusqu'en
décembre 2011. |
Eté
2009-octobre 2010 : Rencontre avec soi |
Marqué
par l'incident de ma voiture défigurée en mon absence
par un automobiliste indélicat, je décide alors
d'abandonner temporairement la zone du Vexin Français
que j'ai photographié. Cet abandon me contraint à
revoir mon programme de travail photographique et à chercher
un nouveau territoire d'adoption pour construire mes images.
C'est ainsi que mon véhicule enfin réparé,
roulant vers le nord puis vers l'est, je débarque le 12
juillet 2009 dans le superbe village de Tillard (Oise-60) afin
de réaliser quelques maquettes avec le compact NIKON Coolpix S610 que je venais d'offrir
à une proche.
Je ne pense franchement
pas au hasard et comme tout événement dans une
vie, je pense que cet incident était émetteur d'un
message lourd de conséquence car avec tout le recul des
années sur cette péripétie, je me rend compte
qu'elle a joué un rôle de nativité incontestable
sur toute la suite de mon histoire... |
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Mais curieusement,
malgré quelques maquettes intéressantes, je ne
m'y suis pas senti en sécurité ; je n'y suis donc
toujours pas retourné depuis pour construire les images
définitives avec mon reflex NIKON D90 ! Il existe cependant
quelques signes avant coureurs évidents dans cette excursion
de quelques heures avec les sujets que je photographie désormais,
que je ne comprendrai que plus tardivement qui s'expriment par
l'occasion pour la première fois d'intégrer des
bovins dans des images qui ne sont alors que des maquettes mais
qu'importe ! L'invitation du destin est là mais il m'est
encore impossible de la décoder à cet instant ;
Une rencontre avec mon "moi" intérieur semble
se dessiner progressivement...
Là encore,
ces maquettes sont la possibilité de démontrer
une nouvelle fois qu'un appareil photo, même modeste tel
qu'un compact numérique, peut se révéler
suffisant pour faire des photos expressives si on "travaille"
son regard. Une photographie émouvante peut se construire
avec n'importe quel appareil, même si un compact nous impose
un automatisme non débrayable qui limite la créativité. |
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Berneuil-en-Bray, le 1er août 2009,
signe véritablement mon entrée dans un territoire
qui va bouleverser mon travail de photographe. L'accueil immédiatement
chaleureux des habitants ainsi qu'une organisation architecturale
particulière de ce village me séduisent et me font
prendre conscience que le lieu a quelque-chose de spécial.
Mais encore une fois, Berneuil-en-Bray ne semble être qu'une
étape temporaire pour me pousser à découvrir
autre-chose de véritablement compatible avec mon "moi"
créatif puisque ce ne sont encore que des maquettes construites
avec le NIKON
Coolpix S610.
Le 22 août
débutent mes tous premiers congés d'été
qui dureront trois semaines. Je suis encore très loin
d'imaginer que je suis pourtant si proche de la découverte
fondamentale du secteur qui va devenir presque immédiatement
ma spécialisation photographique. Pourtant, le rendez-vous
entre ce territoire et moi a enfin lieu quatre jours plus tard,
le 26 août 2009, lorsque je me décide à inscrire
le village de Lalandelle comme cible sur mon
GPS. Du début de l'aprés-midi à l'extrême
fin de la soirée de cette fameuse journée, la très
majoritaire utilisation de mon SIGMA 10-20mm va contribuer à
produire mes plus belles photographies depuis bien longtemps.
A la vue du nombre de trouvailles, le photographe que je suis,
est définitivement subjugué par le territoire et
s'en va à la pratique de son goût prononcé
pour les paysages pittoresques. "L'homme du Bray" que je suis devenu est
dès lors en phase de devenir... |
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Cette journée
est l'occasion de pousser mon trajet jusqu'à la commune
de St-Germer-de-Fly, commune où habita
ma soeur aînée durant deux ans au milieu des années
90 et dont je garde d'excellents souvenirs d'adolescence. Bénéficiant
véritablement d'une météo excellente ainsi
que de l'ouverture au public de la grande abbatiale du village,
je pousse mon NIKON D90 à 2500 ISO et je photographie
l'intérieur comme l'extérieur qui se marient parfaitement
avec le centre-ville. |
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Durant les autres
séjours que je consacre au Pays de Bray durant ces trois semaines de congés,
j'y découvre un monde agricole fascinant, emblématique
et dynamique. Là encore, les agriculteurs se montrent
naturellement particulièrement accueillants et conciliants
face à la présence d'un appareil photo dont ils
ignorent totalement la portée ainsi que la destination
des images. Enfin, je viens de me rencontrer ; le photographe
et le milieu en présence résonnent d'un seul corps.
Je sais
désormais à ce moment précis que le Pays
de Bray et ma démarche artistique sont indissociables. |
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Parallèlement
à la découverte de cet espace très favorable
à mes productions, je m'aventure jusqu'au 9 septembre
2009 en d'autres lieux car en cette année 2009, mon esprit
est encore partagé par une certaine recherche sur moi-même.
C'est ainsi que le 3 septembre, je m'en vais du côté
de la commune Les Andelys. Cette commune qui est en fait la réunion
administrative des deux communes le Petit-Andely et le Grand-Andely,
n'est pas extraordinaire en elle-même mais elle est le
repère d'un des hauts lieux historiques de la Normandie
: Les ruines du Château-Gaillard du roi d'Angleterre Richard
Coeur de Lion, pris d'assaut par Philippe Auguste en 1204. Brève
récréation avant que le Pays de Bray ne s'impose
définitivement dans le programme des années suivantes... |
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L'année
2009, suite à la fin de ses trois semaines, se finit dans
une certaine stérilité.
Le 25 octobre
et le 11 novembre furent les deux dernières dates de 2009
à rimer avec photographie. Au mois de janvier 2010, je
m'offre un rêve d'enfance : Une batterie à cinq
fûts. Passionné de musique non déclaré,
j'apprends à tirer des solos de batterie correctement
structurés de cet instrument en autodidacte en seulement
quelques mois. Cet instrument est le moyen le plus sûr
durant les cinq premiers mois de 2010 d'oublier l'hiver et un
début de printemps très timide (...et même
d'oublier la photographie !) en déchargeant mon surplus
d'énergie (ce que je fais d'ailleurs assez régulièrement,
même encore aujourd'hui). A partir d'avril, je replonge
dans l'astronomie et dans la technique pure du "pointeur
d'étoiles" après deux ans d'abandon. La aussi,
c'est un autre moi que je retrouve. Occasion de re-tester un
produit, le
STARBOOK-S,
que j'avais acheté en 2007. |
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Suite à ces
tests techniques menés très sérieusement,
je finis par en conclure que le produit n'est décidément
pas à la hauteur de mes espérances. Les moteurs
bruyants du STARBOOK-S engrangent des vibrations de haute fréquence
qui s'expriment par une qualité de suivi très aléatoire.
Pourtant, avec ma petite CCD Imaging Source DMK 41 FireWire,
je parviens à quelques résultats de valeur : |
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Le 22 avril 2010,
je réalise mon premier petit reportage photographique
en voiture depuis novembre 2009. La "bonne saison"
est de retour. Je récidive le 2 mai 2010. Pour des raisons
météorologiques en tout début du mois de
mai et pour la bonne raison de pouvoir tester mon nouveau système
Boxdörfer
MTS-3SDi
en remplacement du STARBOOK-S, j'abandonne temporairement la
photo pour exploiter les nuits découvertes du 21, 22 et
23 mai pour se faire.
Le système
allemand Boxdörfer
MTS-3SDi
est revendu en France par l'entreprise française Axis
Instruments d'Emmanuel MALLART. Ce système est adaptatif
à n'importe quelle monture astronomique du marché
via ses moteurs à condition de le préciser à
la commande auprès d'Emmanuel.
Dans le cadre
de ma monture, la PERL-VIXEN GP, la Boxdörfer MTS-3SDi est programmée
et dotée des connectiques nécessaires pour piloter
les moteurs MT-1 d'origine. |
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J'obtiens alors
l'une de mes meilleures images lunaires avec les 2000mm de focale
de mon Célestron 8. L'excellent suivi lunaire produit
avec le système Boxdörfer MTS-3SDi ainsi qu'également l'utilisation
de la crémaillère motorisée de mise au point
met en évidence que mon travail de collimation sur mon
télescope Schmidt-Cassegrain est satisfaisant. Autant
d'efforts techniques qui me révèlent que ma nature
profonde de technicien n'est jamais loin et qu'il faudra encore
qu'il s'espace du temps pour j'en vienne vraiment à abandonner
définitivement l'astronomie car cette passion vieille
de 18 ans est la seule à contenir toute la substance en
mesure d'exprimer cette envie de me dépasser.
Dans la foulée,
le mois de juin me permet de perfectionner mon approche du pointage
automatique sur cibles et de l'autoguidage. Dorénavant,
mon rêve vieux de plus de 10 ans prend forme. Ma monture
PERL-VIXEN GP pilotée par un ordinateur portable via des
logiciels comme C2A ou PRISM V7, est capable de pointer n'importe quel
objet avec une aisance incroyable et d'en assurer l'autoguidage
photographique via une lunette de guidage montée en paralléle
à l'instrument de prise de vue. Mieux encore ! PRISM V7 s'avère l'investissement
le plus fabuleux car ce formidable logiciel développé
par Cyril
CAVADORE
permet l'astrométrie à partir d'une image CCD dont
il récupère automatiquement l'ascension droite
ainsi que la déclinaison via le système Boxdörfer
MTS-3SDi.
C'est une brise
de professionnalisme qui souffle sur ma monture PERL-VIXEN GP
vieillissante... |
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Reste qu'à
la fin du mois de juin 2010, j'investi dans une CCD MEADE DSI III dont je n'ai pas encore
tiré tout le potentiel car au moment où le mois
de juillet commence à poindre, me voilà de nouveau
happé par mon second moi, l'artiste-photographe. Au revoir
astronomie ! Au revoir la technique ! Le 17 et 18 juillet 2010
marquent ma reprise de la photographie et mon retour en Pays
de Bray. Jusque dans mes premiers clichés de ce premier
mois estival, le ciel me nargue et m'invite à reprendre
les observations mais c'est peine perdue...L'appel du Pays de
Bray est le plus fort.
Le début
du meilleur de l'aventure en Pays de Bray s'enclenche début août
comme un miroir à l'année 2009. Contrairement à
l'année précédente, en cette année
2010, ma pratique photographique est marquée par une obstination
à construire toutes mes photos en Pays de Bray pendant
plus de 4 mois et de m'aventurer beaucoup plus à l'ouest
et au nord en Seine-Maritime (76). Ces 4 mois marquent surtout
également une humanisation de mes images car il s'agit
plus seulement désormais de photographier des paysages
mais également d'intégrer des sujets humains dans
quelques-unes de mes prises de vues. C'est aussi une révélation
incontestable pour l'amour de l'animal universel des bocages
que sont les bovins dans ces paysages de France. |
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Au fil de mes explorations,
les bovins deviennent des éléments
enrichissants pour mes paysages, surtout du côté
vallonné de la Seine-Maritime. Sans perdre de vue l'agriculture,
mes trois semaine de congés justes avant l'automne en
septembre 2010 vont me permettre de tirer avantage d'une arrière-saison
à la météorologie particulièrement
stable. Je profite de cette constance même pour programmer
plusieurs matinées dont le départ est fixé
à 6h30 de mon domicile afin de saisir les lueurs du soleil
naissant sur cette zone à mon arrivée, une heure
plus tard. |
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Ces reportages s'avèrent
d'autant plus simples et riches que fin août, l'ajout du
super trans-standard NIKON 18-200mm VRII dans ma trousse à outils comme
quatrième objectif autorise une réactivité
inégalée pour construire mes oeuvres, sans pour
cela sacrifier la qualité d'image. Malgré l'avantage
certain apporté par une telle latitude de focales, travailler
avec une telle optique m'a imposé tout de même un
certain apprentissage car à focale élevée
(125 à 200mm), on a tendance à oublier que la profondeur
de champ devient particulièrement réduite et qu'il
faut fermer beaucoup (f/16 voire plus) pour garantir la netteté
de l'arrière-plan avec le sujet principal...A moins que
ce ne soit pas utile ! |
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Avec ce nouvel objectif,
je me rends compte du même coup que au delà de la
photographie de paysages à proprement parlé, j'ai
une vocation naturelle pour une certaine approche ainsi que pratique
du photo-journalisme, ayant vocation à montrer au public
ce que l'on ignore parfois ou à raconter une histoire
vraie sous le meilleur angle. Cette possibilité de basculer
presque instantanément d'une vision grand-angulaire à
des focales longues, me permet brutalement de construire foule
de clichés intéressants qui justifie l'installation
d'un tel objectif sur un boîtier reflex. Mon mentor Bryan
F. Perterson a pour habitude d'indiquer que l'on peut s'amuser
à dénicher foule d'images dans l'image, ce qui
est effectivement un véritable travail d'observation fort
amusant et seulement rendu possible avec une telle latitude de
zoom...Mon trans-standard pour paysages NIKON 18-70mm étant
un peu limite pour cela ! |
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Au mois d'octobre
puis lors de ma dernière sortie du 1er novembre 2010,
avant que ne s'abattent les grandes vagues pluvieuses puis la
neige et enfin le verglas, j'ai poursuivi la majeure partie de
mes travaux avec mon NIKON 18-70mm car l'automne arrivant avec
ces belles couleurs, le filtre polarisant pouvait justifier l'apport
d'un réchauffement des couleurs. J'ai ainsi pu, contrairement
à l'année dernière, assister aux variations
des couleurs et du sol au fur et à mesure que nous glissions
vers les "mauvais jours". Bien entendu, j'aurai voulu
poursuivre l'aventure cette année bien au délà
du 1er novembre, mais malheureusement, la brutale forte dégradation
de la météo en décida autrement. |
Octobre-novembre
2010 : Ouverture vers une nouvelle orientation d'apprentissages |
On dit souvent des
personnes que seules celles qui sont vraiment idiotes ne changent
jamais d'avis. Pendant longtemps, grand défenseur de la
photographie à la lumière naturelle du jour, je
percevais le flash (qu'il soit du type "cobra portatif électronique"
ou bien "torche studio") comme un véritable
ennemi, comme véritablement l'accessoire que je n'utiliserai
jamais de ma vie. Or, c'est parfois difficile d'admettre qu'il
faille se remettre en cause sur des techniques que l'on croit
incontournables mais j'ai pourtant accepté après
cinq ans d'une opiniâtre résistance de sacrifier
quelques-uns de mes deniers pour placer ma confiance dans un
flash Cobra professionnel NIKON SB-900. |
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Travailler avec
une lumière d'appoint m'a longtemps rebuté car
de mon point de vue, cela signifiait corrompre l'éclairage
naturelle de la scène. Or, j'ai fini par juger assez rapidement
l'utilisation du flash particulièrement distrayante et
instructive. Je dirai même presque utile pour construire
des images de type STUDIO dont je n'avais pas l'habitude. Cet
hiver 2010 notamment, le flash me permet contrairement à
celui de 2009 de continuer en conditions d'intérieur à
construire des images très graphiques avec de simples
objets de la vie quotidienne, même si dehors il neige et
qu'il fait froid. |
J'ai découvert
en jouant avec mon flash une perspective très créatrice
quant à l'utilisation appropriée d'une lumière
d'appoint pour déboucher des ombres ou créer des
effets d'éclairage que la lumière naturelle ne
produit pas toujours. Selon l'angle de projection de la lumière
artificielle produite par le flash par rapport au sujet, il est
saisissant de voir à quel point le produit photographique
peut aussi varier selon les surfaces réfléchissantes
utilisées (murs, vitres, pièces métalliques,...)
pour renvoyer la lumière vers le sujet. En conclusion,
en cette fin 2010, en achetant ce flash, j'ai fait en sorte de
faire grandir ma culture photographique en intégrant l'accessoire
le plus inattendu dans ma boîte à outils. |
Vin de Pays - NIKON D90 + Flash NIKON SB-900
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Janvier-décembre
2011 : Elargissement des perspectives |
L'année
2011 est très particulière et ne ressemble à
aucune autre. Elle marque un bouleversement de vie important
car il n'est plus question seulement de photographie mais d'interrogations,
d'ouverture sur le monde, de doutes sur un avenir finalement
pas si certain mais surtout d'une reconsidération intégrale
de moi-même. Une relation sentimentale débouchant
sur un échec m'ébranle littéralement.
Cet échec
du coeur porte en lui une symbolique grecque très forte
: Artémis pour les Grecs ; Diana pour les Romains. Il
m'impose immédiatement un élargissement des perspectives si je souhaite comprendre
la situation pour ne pas sombrer. La forte intellectualisation
des choses m'ayant toujours caractérisé va me pousser
à aller chercher la force de continuer dans ce qui dépasse
les bornes de la conscience.
Chaque fois que
l'on m'a conseillé de travailler différemment,
de me remettre en cause, de bouleverser mes habitudes dans mon
environnement professionnel comme personnel, j'ai toujours accepté
posément cet impératif de changement avec calme
et détermination comme une nouvelle source d'apprentissage,
sinon d'épanouissement intéressant. L'intervention
de la déesse Artémis dans mon destin a été
révélation. En seulement quatre mois, j'en ai appris
bien plus sur moi que durant les cinq dernières années.
Tout à
fait consciemment, j'ai presque toujours considéré
les échecs comme utiles et non, comme des injustices du
destin. J'ai toutefois validé de la vie qu'espérance
n'est pas certitude et qu'échouer, c'est finalement toujours
gagner, si on conserve un état d'esprit suffisamment ouvert
pour écouter la force des esprits qui influent sur nos
décisions. Dieu n'est pas seulement une force supérieure
à laquelle on va à la rencontre le dimanche dans
une église mais c'est avant tout cette lueur perpétuelle
d'interrogations et d'amour qui brûle au fond de nous,
nous empêchant de désespérer sur le devenir
de notre destinée et de toujours parier sur un avenir
meilleur. Je n'ai fait qu'appliquer à cet événement
douloureux appartenant au registre des sentiments, la même
logique que celle que j'appliqua suite à l'incident survenu
sur mon véhicule de tourisme en juin 2009 : Tout fait marquant de
la vie est un événement se produisant pour infléchir
notre destinée en vue de découvrir de nouveaux
espaces inconnus. |
Artémis au Musée du Louvre
Copyright Eric Gaba
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Le 5 mars 2011,
je retourne en Pays de Bray pour la première fois depuis
la dernière saison photographique 2010 en programmant
du même coup une semaine complète de congés.
Cette semaine de repos fut surtout l'occasion de me vider la
tête et de tenter de prendre le dessus sur une vie personnelle
qui a été pas mal chamboulée depuis les
trois derniers mois, entre succès mais aussi grandes désillusions
d'ordre sentimental. Le moins qu'on puisse dire pour un photographe
de bovins, la vie est parfois très vache et il convient
de conserver un cap positif malgré ces peines qui entravent
parfois le destin...
Cet exil en Pays
de Bray pendant une semaine est aussi pour moi synonyme d'exil
intérieur afin de m'interroger sur moi-même et sur
les décisions à prendre pour l'avenir. Le Pays
de Bray depuis maintenant plus deux ans m'a apporté beaucoup
de stabilité dans mon existence. Tout le long d'une vie,
on rencontre des gens, hommes ou femmes, qui nous apportent chacun
un éclairage sur notre chemin, que ce soit dans la sphère
professionnelle comme dans celle du privé. Il est alors
courageux de tendre l'oreille, d'écouter et d'en tirer
l'enseignement. Tel le fameux karma, les évènements
heureux sont là pour nous motiver sur la voie choisie
tout comme les situations au goût d'inachevé ou
bien tout simplement d'échecs au goût finement amer
interviennent pour nous faire réagir.
La nature humaine
est animée de choses fabuleuses comme la fraternité,
l'amour envers son prochain, l'empathie mais aussi faite d'aspects
assez sombres. Des aspects déterminant cette essence comme
tantôt tranchante, déterminée, indéboulonnable,
sans concession, sans pitié mais également aussi
d'une angoissante mutabilité, instabilité et perversité.
La photo a toujours été l'occasion de m'interroger
durablement sur le rôle de l'humain sur terre, surtout
lorsqu'il s'agit de nature au travers de la rencontre des agriculteurs,
grands acteurs de la terre. La photo ne semble trouver pour moi
sa réelle force de communication (on pourrait même
parler de communion) que si elle est accompagnée d'un
solide égarement philosophique.
"Loin
des villes, la certitude du lendemain ainsi que la notion purement
matérialiste s'effondre et n'existe plus."
L'esprit devient
plus clairvoyant, plus malléable et permet d'apprécier
les vraies valeurs d'une existence avant tout gouvernée
par nos rêves, aspirations et objectifs. Toute activité
terrestre n'échappe pas à cette règle qui
veut (et cela beaucoup plus en photo qu'ailleurs) que même
avec toute la peine du monde et les meilleurs préparatifs
qui soient (attente de la bonne lumière, connaissance
du terrain, bonne orientation solaire,...etc) que certains buts
se dérobent inlassablement en dehors du collimateur et
ne peuvent pas toujours être atteints ; La notion de certitude n'existant finalement
que pour les choses passées et le présent mais
jamais pour les évènements à venir. Seule
demeure l'espérance qu'il faut garder à tout prix
car elle a pour vocation de ne jamais décevoir et de nous
conserver vivants.
Le 9 mars, par
ciel plombé par la brume et des conditions météorologiques
se dégradant, je ne remercierai jamais assez un agriculteur
qui m'invita à visiter son exploitation de vaches pour
faire des photos de ses plus belles bêtes. Jamais, je pense,
je n'avais encore approché des bovins d'aussi près... |
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On ne peut échapper
à sa nature propre d'être humain très longtemps,
surtout si elle est atypique. De mars à mai, je débute
mes premières investigations sur ma personnalité
à travers des ouvrages réputés sur ce sujet.
Je publie mes premiers articles pour dévoiler mon tabou,
vieux de 15 ans, sur ma différence à la mi-mars
: Ma surdouance/surefficience
intellectuelle/haut potentiel.
Diagnostiqué
enfant intellectuellement précoce à 12 ans, cette
différence, je l'aurais gardé bien au fond de moi
comme un grand secret à ne surtout jamais dévoiler
car durant mon enfance, mon adolescence et même mon début
de vie d'adulte, j'avais pris trop de coups sur la tête
à cause de ce fossé intellectuel parfaitement palpable
par rapport aux autres.
Renforcé
par les nombreux livres que j'explore durant mes trajets en train,
je publie la première mouture de mon mini-site sur ce
que l'on peut qualifier sur certains points d'handicap, le 27
mars 2011. Etre surdoué dans notre société
française est une différence souffrant encore trop
de clichés et de mythes très dévastateurs
pour leurs propriétaires. Le premier des risques en abordant
cette différence, étant que vos plus propres collaborateurs
ou amis en viennent à la lamentable confusion entre surdouance
et performance. |
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Le don intellectuel
est tout d'abord une question de personnalité. Tout surdoué
n'est réellement performant que dans son domaine de prédilection,
c'est à dire celui dans lequel s'exprime avant tout son
coeur. Un adulte surdoué ? C'est tout ou rien ! |
Parallélement
à mes investigations sur ma différence, je m'équipe
d'un nouvel objectif photo le 24 mars 2011.
Il s'agit de
mon cinquième objectif photographique, mon premier en
focale fixe. Je m'étais presque toujours dit un jour que
je m'offrirai un objectif semblable au MINOLTA 50mm f/1.7 que
j'utilisais en argentique sur l'appareil photo MINOLTA XD-5 de
mon père. Compte-tenu du facteur de conversion dû
à la taille du capteur DX, le NIKON AF-S 35mm f/1.8 DX
permet d'obtenir à quelques détails près
la surface visuelle d'un 50mm (correspondant au format normalisé
de la pellicule 24X36).
Ces qualités
sont nombreuses tel qu'un piqué irréprochable,
une large profondeur de champ, sa luminosité et...Son
prix !
Le 25 mars,
je le teste sur des azalées avec mon flash NIKON SB-900
: |
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Le 8 avril, j'ouvre
mon blog "Douance,
psychologie et philosophie" me permettant d'aborder les domaines
découlant de cet élargissement de mes perspectives d'études en dehors de la photographie.
Le mois de mars
2011 aura été un électrochoc intellectuel
pour moi. En moins d'un mois, à cheval entre la mi-mars
et ce début avril, mon cerveau s'est brutalement réattribué
un potentiel littéraire inhibé.
En parallèle
de la photographie, j'ai constamment eu l'esprit éveillé
sur bon nombre de sujets qui peuvent être importants d'aborder
autour des thèmes de la douance, psychologie et philosophie.
Mon cerveau n'attendait que cette prise de conscience, il n'attendait
que la compréhension de ce que je suis dans tout ma particularité,
pour s'exprimer mieux et plus intensément. Mais, il aurait
été très indélicat pour mes visiteurs
de se voir se mélanger toutes ces découvertes ainsi
que libres réflexions sur ces trois grands thèmes
qui ne les intéressent pas forcément, avec mes
nombreuses activités photographiques. |
De tout temps,
mon plaisir d'écrire avec les mots est d'intensité
égale à celle d'écrire avec la lumière
mais la motivation n'y était pas...
Les "voyages
immobiles" de la pensée prennent le pas progressivement
sur mes travaux photographiques. |
Les bovins sont mes animaux préférés.
Les gens sont presque toujours très surpris de cette connivence
et fascination naturelles que j'ai pour ces animaux. Mes petits
voyages en Pays de Bray sont constamment l'occasion de croiser
la route de beaux spécimens que je m'efforce de photographier,
surtout en milieu naturel dans les prairies ou alors dans les
exploitations agricoles lorsqu'un agriculteur à la bonté
de m'inviter à passer les grilles de son portail. En tous
les cas, un bovin est un animal qui me parle énormément.
Pourquoi tant
de fascination pour ce genre de mammifères ? Nul ne le
sait, même pas moi mais une chose est certaine, c'est que
quand je suis en présence d'un bovin, il s'instaure toujours
une communication étonnante dans le regard ou dans les
attitudes. J'arrive à les "comprendre", même
s'ils ne parlent pas.
En me promenant
en librairie le 30 avril 2011, je suis tombé sur l'excellent
ouvrage de 324 pages publié en septembre 2010 de Bernard DENIS, professeur honoraire
de l'Ecole nationale, vétérinaire de Nantes, membre
de l'Académie d'Agriculture de France, président
de la Société d'Ethnozootechnie. Rédigé
en collaboration avec Laurent AVON, spécialiste de la conservation des races
animales, chef de projet de l'Institut de l'élevage de
1977 à 2009, c'est un immense puits d'information ethnologique
pour le passionné de bovins que je suis.
Ce premier livre
spécialisé marque les débuts de mon instruction
sur les bovins. Photographier ces animaux est un travail intéressant
mais les comprendre tout à fait, c'est encore mieux ! |
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Mercredi 18 mai
2011, le jour où mon esprit libéré de ses
cogitations philosophiques les plus profondes, autorisa un retour
à la "littérature" par l'encre de lumière.
Il y a des émotions qui se prolongent au delà des
mots pour soigner les maux d'une âme qui ne cesse de s'interroger
sur le monde. Cette exploration eu pour but de tester en situation
réelle mon nouvel objectif NIKON AF-S 35mm f/1.8 DX en Pays de Bray, en
pleine nature.
Mes questions
trouvent parfois leurs réponses au détour d'une
photographie ; l'esprit présentant parfois ses limites
de dissection des sphères de l'invisible, surtout lorsqu'il
s'agit d'apprécier la très mystérieuse conversation
entre la vie, la terre et le ciel. Le coquelicot, symbole de l' "ardeur fragile"
a inondé les champs du Pays de Bray. Cette symbolique
n'est pas sans évoquer finalement mon état d'esprit
actuel : De
l'ardeur dans mon investissement dans l'atteinte de sommets, de la volonté
pour aller de l'avant mais les bases sont encore bien fragiles
après tout ce que j'ai vécu ces trois derniers
mois. Heureusement, il existe la douce notion d'espérance
qui évite à tout moment les dérives extrêmes
de la pirogue des pensées lorsque celles-ci deviennent
trop obscures... |
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A partir de juin
2011, j'adhère à l'association LE GAPPESM concernant ma différence
de fonctionnement intellectuel.
Cette mobilisation
pour les autres s'illustre par un arrêt total de la photographie
de juin à septembre.
Je lis beaucoup,
j'écris des essais, j'écoute, je commence à
étudier la psychologie et je renforce mes bases philosophiques... |
En juillet 2011,
mes lectures entre surdouance et bovins me conduisent à
étudier le cas Temple GRANDIN.
J'ai commencé
à approfondir l'autisme et notamment ce que l'on appelle
"l'autisme de haut niveau" qui sont pour la plupart
des "surdoués" atteint du syndrome d'Asperger.
Parmi cette population
ultra-minoritaire, on trouve cette spécialiste du comportement
et de la pensée animale, professeur à l'Université
d'Etat du Colorado, cette femme extraordinaire qui a réussi
à maîtriser son autisme qui consiste à "penser
en images" pour étudier les animaux (notamment les
bovins) afin d'améliorer leurs conditions de vie ou d'abattage.
Dans son livre "L'interprète des animaux", elle
nous livre ici sa vision de la façon dont les animaux
pensent, ressentent de la souffrance, de la peur, de l'agressivité,
de l'amour, de l'amitié.
Fourmillant d'anecdotes
et d'exemples frappants, cet ouvrage est une plongée originale
et novatrice dans les couches les plus profondes du fonctionnement
de l'esprit. Un excellent livre qui me permet d'améliorer
considérablement ma compréhension de mes animaux
fétiches, les bovins, pour une meilleure interférence
entre eux et mon travail de photographe, bénéficiant
naturellement de part ma douance de certaines de ses facultés
intuitives ainsi que visuelles de pensée. Intuitivement,
en trois ans de travaux en Pays de Bray, j'avais déjà
compris beaucoup de choses sur les bovins ; Le livre de Temple
m'a permis de faire passer mes compréhensions de l'état
subconscient à l'état de conscience... |
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A partir du 9 septembre
2011, mes trois semaines de congés définissent
mon retour à la photographie. Esprit éveillé,
aimant lire et me tourner fréquemment vers la philosophie,
la photographie des merveilles de la nature est une chose importante
me rendant à chaque fois toujours plus heureux mais se
poser parfois un peu, à la manière du penseur de
Rodin afin de prendre le temps de réfléchir sur
notre société, se poser des questions relatives
au fait même d'exister, n'est jamais une perte de temps.
Ce genre de "passage à vide" est même
souvent très utile car il offre l'occasion d'accroître
sa lucidité. Après ce long recul loin de la nature,
je me sens tout naturellement différent, plus ouvert,
plus réceptif, plus critique aussi encore que jadis car
j'ai connaissance désormais de la fiabilité de
mes idées. |
Plaque PROVIDENCE du château de la Roche-Guyon
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Carl Gustav JUNG et le mandala
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Providence
? Dans
le plus commun des dictionnaires, ce mot désigne l'action
de Dieu sur le monde. Ce mot provient du latin providentia "prévoyance"
(pro- "en avant" et videre "voir"). En clair,
la Providence signifie aussi le pouvoir d'être capable
de prévoir l'avenir. Globalement, il s'agit de la manifestation
d'un hasard ressenti comme le signe de l'action bienveillante
d'une force supérieure. Ce détail était
isolé sur l'une des façades du Château de
la Roche-Guyon lors de ma visite le 16 septembre. Personne ne
semblait y faire attention mais mon regard fut attiré
comme un aimant par cette plaque.
Que faut-il y
voir ? Que faut-il comprendre ? Sensible depuis toujours aux
signes du destin, ma culture s'étant notamment considérablement
élargie ces derniers mois sur l'importance des symboles
par mes premières lectures des travaux de Carl Gustav
Jung (1875 - 1961), je ne pouvais considérer cette observation
vide de sens car ce reportage est le lieu de convergence de deux
contextes : Premièrement, La Roche-Guyon est le lieu de
ballade où mon arrière-grand-mère Suzanne,
femme de la campagne Picarde profonde, vint la seule fois en
Ile-de-France chez mes parents en 1988. Femme formidable, fédératrice
de la famille, veuve d'un ancien combattant de la première
grande guerre mondiale 1914-1918, décoré de la
croix de guerre et il est le lieu de mon tout premier reportage
photo et mes premières nouvelles photos depuis mai dernier
après avoir tant étudié.
L'observation
nous enseigne beaucoup, certainement bien plus encore que les
livres. Salut à ceux sachant exploiter majoritairement
la pensée visuelle pour lire les signaux de l'invisible.
J'en deviens alors fermement convaincu que l'observation et l'imagerie
est le carrefour de la synthèse de tout. |
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La météo
en ce mois de septembre 2011 ne s'avère pas très
bonne, les deux premières semaines s'avèrent pauvres
en ciel dégagé. Ce n'est que le 22 septembre où
j'ose de nouveau m'aventurer dans mes travaux photographiques
malgré un ciel bouché. Ce reportage est l'occasion
de découvrir un dysfonctionnement sur mon boitier NIKON
D90 au niveau du capteur CMOS. Les reflex numériques sont
encore sujet à des défauts de jeunesse. Parmi ceux-ci
: L'instabilité
dans le temps du comportement des photosites. Certains photosites
dans le temps meurent ou deviennent "divergents" sur
la trame d'un capteur CCD ou CMOS ; ceci se traduit par des phénomènes
visibles sur une image produite par l'appareil. En analysant
mes images de ce 22 septembre, j'ai constaté l'apparition
d'un groupe d'au moins 15 photosites ne fonctionnant plus correctement
prenant l'aspect d'une défectuosité rougeâtre
(particulièrement visible dans les zones sombres).
Loin d'être
un phénomène isolé, il semble même
être assez courant, touchant même des boitiers haut
de gamme.
Heureusement,
il existe toujours un moyen de se débarrasser de ce phénomène.
Ennuyé par cette défectuosité apparaissant
sur chacune de mes images, je peux encore saluer les performances
remarquables de NIKON
Capture NX2,
progiciel d'édition d'images. Pour la faire disparaître
de toutes mes photographies, j'ai pu instaurer un réglage
d'auto-correcteur par défaut à l'ouverture de chacun
de mes RAW sur la zone incriminée. |
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Les conditions
climatiques passant brutalement au beau, je multiplie les reportages
en quelques jours :
- Le 26 septembre
en Pays de Bray
- Le 27 septembre dans la ville de Reims
- Le 29 septembre dans la Manche (50)
A Reims notamment
mais aussi à Senlis, je réalise intégralement
pour la première fois toutes les photographies des intérieurs
sans trépied à fort ISO. L'une des particularités
de mes travaux en cette année 2011 qui me pousse à
considérer mes productions comme bâclées.
En réalité, un peu plus tard, je réalise
que cette nouvelle façon de procéder conduira plutôt
à la réalisation d'images au style rare, naturel
et recherché. |
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Pendant longtemps,
je n'ai porté que bien trop peu d'intérêt
à des techniques appartenant davantage à l'infographie.
Par plaisir de sortir un peu des sentiers battus et apporter
un "oeil nouveau" à mes travaux, j'ai réalisé
quelques oeuvres combinant couleur(s) et monochromie lors de
mon passage à Senlis. Obtenir de telles oeuvres est le
résultat d'un processus soigneux de gestion des différents
niveaux de l'image sur NIKON Capture NX 2.
Contrairement
à l'année dernière (2010), ma pêche
aux images demeura très médiocre au stade de la
fin du mois de septembre, mes déplacements en Pays de
Bray ayant été rares, la météo timide
(surtout durant la première semaine de mes congés)
préférant exploiter ces trois semaines loin de
mon travail pour me reposer et non pour une chasse effrontée
aux images comme en 2009 et 2010. L'année 2011 restera
alors dans mon esprit un bien mauvais cru photographique avec
un goût amer évident, sans déplacement dans
la lumière du matin ou celle du soir... Il est sans cesse
plus fort que moi d'estimer mon travail photographique de cette
année 2011, bien en deçà des années
précédentes, voire véritablement bâclé.
Impression et réalité ? La grande question !
Le mois d'octobre
2011 démontra très vite à lui seul que le
moment des meilleures prises n'était pas encore venu ! |
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Le 8 octobre
2011 marque un progrès technique majeur dans ma course
aux images : L'acquisition de mon troisième boitier reflex
numérique de la marque nipponne.
Le NIKON D7000 vient seconder mon NIKON
D90 avec de nombreuses nouvelles performances. Ce fut un achat
inattendu car jusque-là, comme le flash NIKON SB-900,
je m'étais toujours juré de m'en tenir à
la résolution du D90 car la physique démontre qu'au
delà de 12 millions de pixels, le rendement quantique
(rapport signal/bruit) se dégrade assez rapidement. Heureusement,
les ingénieurs connaissent les parades et les résultats
obtenus avec le capteur de 16 millions de pixels du D7000 se
révélent excessivement bons !
Désireux
d'exploiter toujours davantage la lumière naturelle, ce
nouveau boitier autorise désormais la réalisation
d'excellentes photographies jusqu'à 3200 ISO !! Autorisation
conduisant directement en ce mois d'octobre au succès
du portfolio sur Saponay.
Le viseur très
lumineux et confortable à 100% est également un
immense progrès.
Le système
de mesure de 2016 photosites garanti une mesure de la lumière
d'une grande précision contrairement à mes deux
premiers boitiers avec des cellules de 420 photosites seulement,
qualité directement appréciable pour les paysages.... |
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Le 15 octobre,
la Providence du panneau aperçu
sur l'une des façades du Château de la Roche-Guyon
en septembre prend tout son sens à l'état de conscience.
Cette Providence
prend forme lorsque notre rencontre (mes parents et moi) avec
Alfred Brégia conduit à la production d'un portfolio
étalé sur trois dates :
- 15 octobre pour l'intérieur
de l'église de Saponay
- 23 octobre pour les images extérieures
complémentaires de Saponay
- 26 novembre pour la visite du clocher
avec l'accès à l'ensemble du mécanisme horaire
permettant la percussion régulière des cloches
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Fin octobre 2011,
j'abandonne définitivement le monde PC pour le monde Macintosh.
Cet abandon du PC n'est pas un départ mais un retour aux
sources puisque je fus un grand utilisateur de Macintosh à
partir de 1996 (année où mon père s'acheta
son premier micro-ordinateur, le PERFORMA 5200) jusqu'en 2001.
Mon adhésion au PC découla juste de la nécessité
pendant dix ans (2001-2011) de pouvoir faciliter mes études
technologiques et mes expériences en astronomie. Conception
Assistée par Ordinateur tout comme l'astronomie n'étaient
alors représentées à cette époque,
uniquement par des logiciels PC. Aujourd'hui, on assiste au retour
progressif de logiciels PC, avec bonheur, dans le giron du Mac.
A ce jour, au
temps de la photographie et de la vidéo triomphante, le
Macintosh est progressivement redevenu ma nouvelle plate-forme
de choix. |
Macintosh PERFORMA 5200 de mes débuts en 1996
En savoir plus : Cinquième témoignage
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iMac 21,5 pouces + second écran LG LCD Flatron L1915S utilisé depuis 2011
pour développer toutes mes photos numériques et monter mes films
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Le 12 novembre 2011,
je produis mon premier diaporama vidéo promotionnel sur
Mac. La musique est de ma propre composition, le morceau EQUINOXE
de 2004. |
Mon nouveau site
internet est alors déjà en préparation et
sort un mois plus tard, le 10 décembre 2011... |
Décembre
2011-juin 2012 : Assise de soi |
Le 10 décembre
2011, la dernière mouture de mon site internet est mise
en ligne sur un tout nouveau serveur de 25 Go d'espace disque.
La réelle nouveauté s'illustre par la création
de mon nom de domaine en .FR mais surtout par l'explosion tentaculaire
du contenu de mon site internet en six témoignages de
vie.
Ce nouveau
site marque l'assise totale de mon "moi" vers des explorations
culturelles toujours plus précises et plus vastes. |
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S'impose clairement
à moi avec l'élaboration de ce site, l'arborescence
régissant toute la richesse des contenus m'ayant passionné
depuis l'enfance. Mes centres d'intérêts sont extrémement
nombreux. Mon exploration du monde est guidée par l'observation et l'imagerie
photographique
à laquelle vient se greffer tous les sujets annexes définissant
ma manière tout à fait propre de percevoir les
choses et de me cultiver.
A chaque période
de ma vie se retrouve attribuée des sujets centraux qui
façonnèrent peu à peu l'homme finalement
devenu.
Depuis ce mois
de décembre 2011, mon site mobilise toute mon énergie
pour son alimentation progressive devant tant de pages en construction...
Je suis alors convaincu qu'il me faudra au moins deux ans de
saisie, jusqu'à l'été 2014, pour que mon
site atteigne la richesse préliminaire de contenu escomptée. |
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Le mois de février
2012 marque les premières grandes avancées et événements
dessinant mon désir affirmé pour l'alimentation
en premières données de mon nouveau site internet.
Dans le même prolongement, je m'accorde sans cesse davantage
de temps pour m'adonner à l'étude de mes animaux
préférés, les bovins, en me rendant au Salon
de l'Agriculture, le 25 février.
Le lendemain,
le 26 février, je publie en ligne les deux films de grande
qualité concernant les deux volcanologues ayant marqués
mon enfance, Maurice
et Katia KRAFFT,
trop tôt disparus.
L'élaboration
de mon nouveau portail impose chez moi l'acquisition de nouvelles
compétences pour le net concernant principalement la sonorisation
et la publication de vidéos en ligne. A force de recherches,
comme à mon habitude, totalement par autodidactie, je
parviens à mettre en ordre de marche ces nouvelles solutions.
La vie est écrasante
de sujets passionnants en tous domaines et je trouve le soir
encore l'énergie pendant quelques temps, pour poursuivre
mes lectures sur l'inconscient dans le train. |
A partir du mois
de mars 2012, je me replonge dans l'astronomie et la photographie.
En un mois, je
restaure et publie plus de 20 exposés sur le sujet.
Parmi ces exposés,
on dénombre des sujets emblématiques de ma progression
:
- Le panoramique
par assemblage
- Le triangle
photographique
- Les filtres
en photographie
- La collimation
d'un télescope
- Choisir son
instrument d'astronomie
- Observation
et étude du soleil
- Les filtres
à large bande et photographie haute-résolution
du soleil
- Turbulence
et mise au point pour l'astrophotographie
- Les trajectoires
du soleil
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Le 30 avril 2012,
c'est mon premier retour éclair en Pays de Bray afin de
tester la bonne tenue de mon véhicule de tourisme, retrouvant
la route après un long séjour en garage pendant
tout l'hiver. Très ému, j'écris le soir
même sur ma page FaceBook : "Pays de Bray, j'ai entendu ton
appel braillard par delà les collines. Le jaune éclatant
du colza jaillissant parmi les couleurs sombres de la terre me
rappelant que je suis ton poussin. Aujourd'hui, j'ai pris mon
petit bolide pour glisser en tes terrains et j'ai une nouvelle
fois ressenti à mon arrivée mon devoir sacré
d'apporter éclairage en ton ciel si perturbé...".
Le 1er mai, je
publie la nouvelle version totalement remaniée de mon
exposé sur le sujet certainement le plus illustratif de
ma carrière de photographe :
- Savoir observer
= Le regard créatif
Avec la publication
de cet exposé, tout est dit et mes compétences
s'enracinent, tandis que comprendre mes amis les Bovins est une
mission se poursuivant par la rédaction notamment de la
page l'anatomie
des Bovins,
au cours du mois d'avril. |
Juin
2012 : Naissance de la philosophie : "Qui peut faire le
plus, peut finalement faire le moins..." |
Le mois de juin
2012 s'ouvre sur une période où la photographie
reprend pleinement ses droits après ce fleuve rédactionnel
avec la visite des châteaux de Chantilly (60) et de Mesnières-en-Bray
(76) mais aussi mon égarement dans le Parc Jean-Jacques ROUSSEAU d'Ermenonville qui fait l'objet d'un
dossier spécial. Ma méditation se concentre notamment
en ce lieu sur le
temple de la Philosophie (symbole de la connaissance humaine exprimé
sous la forme d'une infrastructure volontairement laissée
inachevée pour illustrer cette vérité restant
toute entière à construire). |
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Ces visites d'intérieur
de château conduisent à la corrélation d'un
grand nombre de réussites autour de l'utilisation des
hauts ISO avec le NIKON D7000.
Il s'agit de
l'affirmation pure et simple des nouveaux contours de ma nouvelle
méthode photographique pour les intérieurs consistant
à ne plus m'encombrer d'un trépied et porter toute
ma confiance aux performances du D7000 dans les très hautes
sensibilités. Le contexte de visite guidée de seulement
30 minutes du château de Mesnières-en-Bray validera
définitivement le gain en productivité d'une telle
méthode car comment réaliser des photos et en produire
un maximum d'intéressantes lorsqu'on visite sur une durée
extrêmement limitée un château bondé
de visiteurs dont l'administration refuse l'usage du trépied
?
L'utilisation
des hautes sensibilités s'impose comme la seule voie possible
dans les situations citées précédemment
et c'est désormais une orientation technique qui ne se
discutera plus ultérieurement... |
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Le 23 juin 2012,
le Nikon
COOLPIX P7100
rejoint mon équipement photographique. Ce projet aura
subi un peu de retard pour se concrétiser ; j'avais depuis
deux ans le projet de me confectionner un ensemble de matériel
tourné vers la légéreté et la compactibilité
pour étendre la portée de mon art aux sorties parisiennes,
à la photo de rue et autres pratiques photographiques
nécessitant la discrétion.
Au côté
de mon NIKON D7000, ce compact fait presque figure d'intrus car
on voit mal au premier abord un artiste-photographe comme moi
s'abaisser à travailler avec un compact ; or, on oublie
trop souvent le nombre incalculable de photographes dont Robert Doisneau demeure le plus célèbre
qui réussirent à produire des images exceptionnelles
avec de petits appareils dépourvus de surcroît de
tous les derniers perfectionnements offerts par le P7100 tel
que l'autofocus, sans parler des habituels avantages apportés
par le remplacement d'un consommable chimique par un capteur
numérique.
Son silence absolu
à la prise de vue est à lui seul un vrai bonheur
pour la photo sur le vif.
Ma seule dernière
exigence fut que ce compact puisse produire des RAW avec un bon
objectif. |
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Le 30 juin et
1er juillet 2012, je procède aux premières utilisations
du COOLPIX P7100 en situation réelle afin d'apprendre
à le domestiquer. La vision optique d'un reflex directement
au travers de l'objectif utilisé est tellement une opération
confortable que devoir se faire au cadrage électronique
derrière un écran LCD en plein soleil n'est pas
une migration anodine pour qui souhaite travailler "léger".
Le Parc départemental
de la Courneuve et la commune de Silly-Tillard furent les lieux
désignés pour mes premiers pas avec ce nouvel outil.
Lors de mes analyses
des RAW produits par le COOLPIX P7100, il me faut me rendre vite
à l'évidence que ce qui est vrai pour un reflex
ne l'est pas tout à fait pour un compact en matière
d'optique compte-tenu de la petite taille du capteur numérique
et de la nature de l'objectif d'un compact. On souffre rapidement
de diffraction avec lui lorsqu'on atteint l'ouverture de f/8.
Cette diffraction fait perdre très nettement en piqué
(bien assez largement récupérable avec un masque
flou en post-traitement sans toutefois être la panacée).
J'apprend à
mes dépends que travailler avec un compact, c'est apprendre
à travailler avec un diaphragme fréquemment très
ouvert pour avoir de la définition, ce qui n'appartient
absolument pas à mes habitudes lorsque je travaille avec
un reflex où mes ouvertures sont souvent supérieures
à f/10. |
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Comme toute nouveauté
se teste jusqu'au bout, le 8 juillet 2012, j'installe pour la
première fois mon gros flash cobra professionnel NIKON
SB-900 sur la griffe du compact P7100 afin de tester le potentiel
de ce duo. Seuls les tests effectués par mes soins pouvaient
déboucher sur une conclusion objective car si on en regarde
attentivement internet, aucune image de démonstration
ne circule pour montrer ce qu'un petit compact expert de la sorte
(le haut de gamme ultime du catalogue des compacts de la marque
jaune) est capable de produire comme clichés avec un flash
externe digne de ce nom (également le haut de gamme ultime
du catalogue des flashs externes de Nikon avec le récent
SB-910). Lors de mes tests, j'ai notamment combiné mode
macro et flash. Le modelé parfait de la lumière
artificielle sur ces légumes montre à quel point
il est créatif de travailler en projection de lumière
indirecte... |
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L'utilisation
de mon COOLPIX
P7100 s'enracine
et mon style photographique évolue fortement, loin du
Pays de Bray :
- Pontoise, le
21 juillet
- Parc de la Villette
et des Buttes-Chaumont, le 11 août
- Du Louvre à
la Tour Eiffel, le 26 août
- Château
de Vincennes, le 1er septembre
- Parc floral
de Vincennes, le 14 septembre
- Paris 19ème,
secteur du Canal Saint-Martin, le 18 septembre
- Sacré-Coeur
et église St-Pierre de Montmartre, le 20 septembre
Paris devient
une cible de travail fort passionnante.
Les êtres
humains apparaissent de plus en plus durablement dans mes images
alors qu'il s'agissait encore de cas exceptionnels.
Le COOLPIX P7100
marque mes premières aventures dans la pratique des vitesses
d'obturation lentes conductrices d'une nouvelle source de créativité. |
Le reflex Nikon D7000 marque la réalisation
de plusieurs reportages :
- Eglise Abbatiale
Royale de Braine (02), le 18 Août
- Musée
du Vexin Français, le 2 septembre
- Eglises Saint-Cyr-en-Arthies
et Vétheuil, le 16 septembre
- Cathédrale
de Rouen, le 26 septembre
Mes rencontres
à l'église de Saint-Cyr-en-Arthies et de Vétheuil
tracent un renouveau artistique bien véritable où
mon statut de "spécialiste en intérieurs religieux"
(dénomination un peu trop pompeuse à mon goût
à laquelle je préfère celle de simple amateur
trés passionné) prend toute sa dimension.
Mes congés
photographiques de trois semaines du 7 au 30 septembre 2012 se
clôturent sur l'absence totale d'un séjour en Pays
de Bray, ce qui s'avère inédit et même surprenant
pour un fervent explorateur de ce territoire depuis sa découverte
en 2009 (ma dernière randonnée éclair dans
ce secteur remontant au 30 avril 2012). Qui peut faire le plus,
peut finalement faire le moins ! |
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La mise à
jour de mon site du 28 septembre 2012 est marquée par
la sortie de mes trois dossiers photographiques et plus de 200
nouvelles images : |
Dans les mêmes
temps de la photographie, je n'ai jamais abandonné mes
idées et mes sujets philosophiques. Durant notamment les
mois de juillet et d'août, je poursuis mes recherches et
mes lectures. Mes voyages en train sont animés par le
livre de Jared Diamond, le dernier chimpanzé, essai tourné vers l'être
humain (tant sur son passé que sur son avenir envisageable).
Me tournant vers
la phytogénétique des humains comme des bovins
mais aussi en direction de tous les sujets touchant à
mes centres d'intérêts comme la radiophonie, les
arts, la psychologie analytique, le fonctionnement de nos institutions
françaises, les volcans, les mythologies,...etc, je m'investi
alors énormément afin d'anéantir toutes
les pages encore en construction dans mes six témoignages.
Pour parvenir à cet anéantissement dans un temps
très bref, j'opte pour la réalisation d'un ou plusieurs
diagrammes pour chaque sujet traité.
La mise à
jour du 28 septembre 2012 inclut ainsi aussi la publication de
tous ces diagrammes donnant un aspect pseudo-finalisé
de mon portail internet, ce qui en fait l'une des mises à
jour les plus massives de toute son histoire. |
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Après une
rencontre déterminante en novembre 2012 et la marche vers
2013, mon destin de témoin du monde s'ouvre vers une seconde tranche... |
Arnaud
FIOCRET © 2013
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